La phytothérapie

La phytothérapie

Depuis ses origines, l’être humain a soulagé ses différents maux avec des plantes. Certes la façon était empirique mais le hasard l’aide à découvrir, progressivement, les vertus thérapeutiques de certaines plantes : le tilleul pour son action apaisante et sédative, l’artichaud pour son action digestive, etc...
Pendant des siècles, les plantes furent donc la seule thérapeutique dans le monde.
40 siècles avant J-C, les Egyptiens savaient anesthésier par des macérations vineuses de plantes. Au Ve siècle, le colchique était préconisé dans les accès de goutte et dès le Moyen-âge, contre les affections nerveuses, on utilisait la racine d’armoise pulvérisée.
Ce n’est qu’au 19e siècle qu’apparaissent les premières analyses de contrôle des plantes médicinales et de leurs différents constituants.
La Phytothérapie, du grec « phyton », qui signifie plante, est donc le traitement des maladies par les plantes. Petit à petit, cette forme thérapeutique s’est « scientifisée » intéressant alors les médecins, pharmaciens et chercheurs. Cette thérapeutique est active sur un grand nombre de pathologies et présente peu d’effets secondaires, quand elle est utilisée à bon escient sur les conseils de professionnels de santé.

Il existe 3 formes de phytothérapie :

- la phytothérapie populaire traditionnelle qui fabrique des remèdes qui sont des infusions, des décoctions ou des macérations ; recettes transmises de génération en génération à des fins thérapeutiques de première intention. Les risques d’effets secondaires négatifs dans ce cas tendent vers zéro.

- la phytothérapie médicale, celle pratiquée par les médecins et les pharmaciens. Dans ce cas, les plantes seront utilisées sous forme de teintures mères, d’extraits fluides, de poudres et d’huiles essentielles.
Dans ces extraits, les principes actifs sont beaucoup plus concentrés. Ils sont prescrits sous forme de « préparations magistrales » dans un but thérapeutique, par des professionnels connaissant la structure moléculaire de ces extraits afin d’éviter au maximum des risques toxiques ou simplement des effets secondaires comme nous pouvons le constater avec tous principes actifs.

- la phytothérapie « industrielle » qui pourra être achetée directement dans les officines pharmaceutiques (où le pharmacien saura conseiller le patient) ou par correspondance auprès de laboratoires qui conditionnent des produits à base de plantes et/ou de vitamines. Ces laboratoires sont pour les plus sérieux, contrôlés par l’ANSM (agence nationale du médicament et des produits de santé) et/ou d’autres autorités internationales.



Dans ces conditions, les risques que pourrait générer l’automédication, sont moindres, dans la mesure où les posologies conseillées par les fabricants soient respectées par les consommateurs tout comme les contre-indications qui sont signalées.
D’une façon générale, ces produits, qui sont des compléments alimentaires, sont conseillés dans un but préventif ou de confort en association avec une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée en évitant leur sur consommation.

Nous pouvons donc aider notre organisme à supporter les agressions de la vie en complémentant notre organisme avec ces produits naturels pris dans de bonnes conditions en suivant scrupuleusement les consignes des laboratoires.



Docteur Danièle Tallec,
Présidente pendant 15 ans du « Collège de Phyto-aromathérapie et de médecines de terrain, de langue française »,
Médecin conseil des Laboratoires PhyNat.